Dans le cadre de mes fonctions d'Adjointe au Maire de Brest en charge de la Culture, et jusqu’à présent membre du conseil d’administration de la FNCC pour la Ville de Brest, je viens d'être élue membre du Bureau national et Vice-Présidente de la FNCC.
Fondée en 1960 à l’initiative de l’homme politique et écrivain Michel Durafour, la Fédération Nationale des Collectivités Territoriales pour la Culture (FNCC) réunit des élus de l’ensemble des échelons territoriaux et de toute sensibilité politique (plus de 550 collectivités). Elle a su devenir, pour le champ culturel, un élément fédérateur entre l’ensemble des associations d’élu-es. Lieu privilégié de dialogue, d’échange d’expériences et de réflexions partagées, la FNCC contribue à l’élaboration des politiques culturelles publiques au plus près des territoires.
A l’issue de l’Assemblée Générale du 16 juillet 2014 à Avignon, les instances nationales de la FNCC ont été renouvelées selon le principe d’un pluralisme strictement paritaire. Le conseil d’administration a confié à Florian SALAZAR-MARTIN, Maire Adjoint à la Culture de Martigues et Vice-Président à l’économie de la Communauté d’Agglomération du Pays de Martigues, la présidence de la FNCC. Il succède ainsi à Philippe LAURENT, Maire de Sceaux.
Récemment, la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a proposé d’accroître la légitimité politique du Conseil des Collectivités Territoriales pour le Développement Culturel (CCTDC), instance unique de concertation régulière entre l’Etat et les collectivités locales, réactivée à la demande de la FNCC. Face aux inquiétudes multiples concernant l’avenir des politiques culturelles publiques, la Ministre de la Culture, en souhaitant le rendre incontournable, a donc ouvert la voie vers une co-gouvernance qui exigera travail, énergie, vigilance et respect mutuel dans laquelle la FNCC, aux côtés des associations d’élu-es qui composent le CCTDC s’y engagera pleinement.
Un dialogue d’autant plus important que les raisons d’inquiétudes sont aujourd’hui plus nombreuses
qu’elles ne l’ont jamais été. Dans un contexte de bouleversement brutal de l’organisation territoriale, de baisse considérable de l’assise financière des collectivités, de tensions extrêmement vives autour de l’avenir de l’intermittence, la perspective d’une systématisation du dialogue entre l’Etat national et l’Etat local dans toute sa pluralité relève de la nécessité.
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