Ce début de mandat s'inscrit dans une période difficile, d'abord pour la population. Les annonces gouvernementales ne répondent pas aux difficultés quotidiennes des gens : pouvoir d'achat, retraites, protection sociale, imposition, la politique d'austérité produit de l'exclusion, sans ouvrir de perspectives pour le plus grand nombre. Par contre, les exonérations fiscales et sociales perdurent pour une minorité d'autres. Pourtant les attentes des habitants n’ont jamais été aussi denses, c'est pour cette raison qu'à Brest aux dernières municipales, le PCF a fait le choix du rassemblement à gauche : pour les gens, pour être efficaces et continuer à mener des politiques publiques au service de la population.
Un début de mandat difficile aussi pour les collectivités dans leur ensemble. Après la cure d'austérité imposée par la droite, se rajoutent 11 milliards d'euros de ponction sur les dotations de l'Etat d'ici 2017. Si on rajoute les transferts ce sera autour de 20 milliards de pertes. Pour 2014, à Bmo, la perte en DGF se chiffre à plus de 3 millions d’euros et pour la Ville de Brest, à près d’1 million d’euros. Malgré tout, ces dernières parviennent à consolider leurs équilibres financiers et à soutenir l’investissement pour la réalisation de projets d’envergure afin de répondre aux nouvelles aspirations légitimes qui émergent. L'ouverture de l'Arena, l'engagement des travaux aux Capucins, après le tramway, les projets d'investissement numériques… démontrent que les investissements publics sont utiles à la population et aux territoires.
Inquiétudes aussi sur le projet de réforme territoriale qui tourne le dos à la décentralisation. S'il faut réformer, cela ne peut se faire contre l'action publique, ni contre la démocratie locale. Une autre réforme est nécessaire.
Dans ce mandat, les élu-es communistes seront exigeants sur la poursuite et le maintien des politiques publiques, exigeants à gauche pour dire ce qui ne va pas, dire ce qui va bien, et surtout identifier les points d'appuis pour faire bouger dans le bon sens. Ne voulant pas renoncer, ni céder à l’idée « qu’on ne pourrait faire autrement », au motif que l’argent se fait rare, c’est donc plus déterminés que jamais qu’ils sont engagés à relever deux enjeux : porter une vraie ambition publique pour les populations et porter avec elles la démocratie au cœur des politiques publiques.
« Pour » les populations de notre territoire, une vraie ambition publique :
Les élu-es sont en charge de politiques publiques de proximité, du quotidien de la population. L’action publique, c'est d'abord la garantie de l'efficacité pour tous, qu’elle soit économique ou sociale. La réponse aux besoins de toutes et tous, c'est ce qui anime les élu-es communistes depuis toujours. A travers leurs délégations, nouvelles pour certains, ou dans la poursuite du travail engagé pour d’autres, ils déploient toute leur énergie à mettre en œuvre une action publique forte et originale au plein service des habitants, à construire une ville où solidarité, mixité sociale et dynamisme se conjuguent avec aménagements, services publics de qualité et projets ambitieux pour le rayonnement de l’agglomération.
« Avec » les populations de notre territoire, la démocratie au cœur des politiques publiques :
Dans cette période de difficultés sociales et de souffrances, les élu-es veulent créer des lieux de partage, de débat, de toute la gauche avec l’ensemble de la population. Ils souhaitent contribuer à ce que le projet de la majorité municipale et communautaire amène des réponses de progrès aux besoins de la population. Et dans le contexte actuel de réduction des dépenses publiques, il leur semble donc urgent et nécessaire de remettre choix, arbitrages politiques et débats auxquels ils devront faire face, entre les citoyens.
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