Le récent remaniement ministériel a rangé les
Droits des Femmes au côté de la Famille et de l’Enfance. Une telle association
ne peut que susciter l’interrogation.
« Mettre sous un même Ministère « la famille, l’enfance et les droits des femmes », n’est-ce pas enfermer les femmes dans le rôle stéréotypé qui leur est assigné depuis des siècles : celui d’épouse et de mère ? » Danielle Bousquet, Présidente du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes.
L’interrogation est d’autant plus grande que, depuis le début du mandat, les avancées incontestables en matière d’égalité femmes.hommes nous ont montré que l’on pouvait faire autrement quand la volonté politique est au rdv.
En 2012, elles commencent avec la création d’un Ministère des Droits des femmes, le premier de plein exercice depuis 28 ans. C’est dans l’impulsion de ce Ministère et la nomination, à sa tête, de la Ministre Najat-Vallaud Belkacem, que la Loi sur l’égalité réelle du 4 août 2014 a pu voir le jour. Ce texte de loi est le premier à aborder l'égalité entre les femmes et les hommes dans toutes ses dimensions (égalité professionnelle, image des femmes dans les médias, parité en politique, lutte contre les violences, précarité, etc.) et à l'inscrire dans l’ensemble de nos politiques publiques.
Alors pourquoi s’arrêter sur une lancée si prometteuse ? On a d’abord vu le tout jeune Ministère aux Droits des femmes être réduit au titre de Secrétariat d’Etat. Aujourd’hui, les Droits des femmes réapparaissent en Ministère, mais au côté de la Famille et de l’Enfance. Le sens et la portée politique ne sont clairement plus les mêmes.
Ne réduisons pas nos efforts à ces champs d’actions. Les inégalités se dessinent sous des formes variées dans toutes les sphères de la vie publique et privée. Les réduire à la maternité et au concubinage représenterait un recul indéniable.
L’égalité f.h doit être traitée de manière globale, transversale et intégrée. L’engagement politique de ce début de mandat a montré qu’on peut agir de manière concrète et significative pour l’égalité entre les femmes et les hommes lorsqu’on s’en donne les moyens.
« Mettre sous un même Ministère « la famille, l’enfance et les droits des femmes », n’est-ce pas enfermer les femmes dans le rôle stéréotypé qui leur est assigné depuis des siècles : celui d’épouse et de mère ? » Danielle Bousquet, Présidente du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes.
L’interrogation est d’autant plus grande que, depuis le début du mandat, les avancées incontestables en matière d’égalité femmes.hommes nous ont montré que l’on pouvait faire autrement quand la volonté politique est au rdv.
En 2012, elles commencent avec la création d’un Ministère des Droits des femmes, le premier de plein exercice depuis 28 ans. C’est dans l’impulsion de ce Ministère et la nomination, à sa tête, de la Ministre Najat-Vallaud Belkacem, que la Loi sur l’égalité réelle du 4 août 2014 a pu voir le jour. Ce texte de loi est le premier à aborder l'égalité entre les femmes et les hommes dans toutes ses dimensions (égalité professionnelle, image des femmes dans les médias, parité en politique, lutte contre les violences, précarité, etc.) et à l'inscrire dans l’ensemble de nos politiques publiques.
Alors pourquoi s’arrêter sur une lancée si prometteuse ? On a d’abord vu le tout jeune Ministère aux Droits des femmes être réduit au titre de Secrétariat d’Etat. Aujourd’hui, les Droits des femmes réapparaissent en Ministère, mais au côté de la Famille et de l’Enfance. Le sens et la portée politique ne sont clairement plus les mêmes.
Ne réduisons pas nos efforts à ces champs d’actions. Les inégalités se dessinent sous des formes variées dans toutes les sphères de la vie publique et privée. Les réduire à la maternité et au concubinage représenterait un recul indéniable.
L’égalité f.h doit être traitée de manière globale, transversale et intégrée. L’engagement politique de ce début de mandat a montré qu’on peut agir de manière concrète et significative pour l’égalité entre les femmes et les hommes lorsqu’on s’en donne les moyens.