Aucune voix ne doit manquer à la liste de rassemblement conduite par Jean-Yves Le Drian, au soir du second tour dimanche.
Certes, la Bretagne résiste à
gauche dans un paysage français bouleversé par l'implantation du Front
National. Cette résistance est à mettre à l'actif des choix politiques réalisés
depuis 2004, du rassemblement des forces de progrès, d'une Bretagne qui a su
travailler ensemble, en s'appuyant sur ce qui l'unissait.
La flambée du Front National nous
concerne tous et toutes. Il faudra prendre le temps du débat, mais nul ne peut s'en
exonérer et rejeter sur l'autre la responsabilité.
L'heure est à tout faire pour que
le score du Front National soit le plus bas possible en Bretagne, au soir du second
tour. Résister nous concerne tous. Aucune voix ne doit manquer à gauche,
dimanche. S'abstenir, quelqu'en soit la raison, serait faire le jeu de
l'extrême-droite. S'abstenir c'est valider le discours de rejet des politiques,
le repli sur soi, l'isolement. S'abstenir c'est renoncer.
La Bretagne fait partie des
régions où le vote de gauche est possible, où les diverses sensibilités de
gauche étaient représentées, dès le 1er tour au sein de la liste conduite par
Jean-Yves Le Drian. Dimanche, ce sera le choix de l'espoir ou du renoncement.
Ouvrir un nouvel espoir commence par se mobiliser dans les urnes pour mettre en
échec le vote extrême.
Gaëlle Abily